Mon prénom c’est Morwenna. Et croyez moi, c’est assez pénible à porter. Pour en rajouter une couche, mon nom de famille c’est FOHANNO. SUPER ! Mes années collège ont été une douce promenade de santé avec mes congénères, c’est clair 😑 ! MAIS ! Je suis unique, et oui. Dans le monde entier. C’est probable. Est ce que ça fait de moi quelqu’un de spécial ? Bah non (ou plutôt « nom », du coup 🤣).

Partout ailleurs que dans la vraie vie, c’est Shandril22. Sur Discord, sur le réseau de l’enfer il paraît, sur FB.

J’ai fait des études assez classiques, avec supplément allemand première langue et Latin (Aled!) « grâce » à ma mère. L’allemand m’a aidé à être plus rigoureuse, au prix de quelques humiliations bien senties par où elles sont passées (dans mon cerveau, pas ailleurs, encore heureux). Puis Théâtre (et ça c’était trop bien🥰) pendant mes années lycée. Et la philosophie m’a attrapé. Fort. Grâce à un super professeur en Terminale.

Du coup PAF ! La Sorbonne en 2001 DEUG de Philosophie, hé oui, y a siiiiii longtemps, et puis Beaulieu à Rennes. Et stop, pour raisons personnelles. Mais cette expérience a changé ma vie.

Et après, pleins de boulots différents, qui n’ont pas tellement d’intérêts dans ce qui nous regarde aujourd’hui. Quoique si : j’ai souvent bossé dans l’accueil du public, que ce soit en tourisme, métiers de bouche, et j’ai tenu un bar de nuit avec mon conjoint pendant 3 an et demi. C’est formateur, clairement. Mais on y a perdu plein de tunes, pas mal de points de vie, des points d’audition aussi ; on aimait que la musique de sauvages, que voulez vous ! Et gagné plein de potes, aussi. Bref.

Depuis, je suis femme de ménage, mais pas beaucoup malheureusement, parce qu’assez handicapée ; mais pas assez pour m’empêcher de raconter des bêtises ici et ailleurs. Dommage, diront certains 😁.

Toute ma vie, j’ai continué à exercer mon esprit critique sur pas mal de choses, regarder des centaines de vidéos sur plein de sujets qui m’intéressent, la biologie, les bestioles et le jardin surtout ; la médecine un peu mais j’y connais rien, la politique…et la lecture. Je lis tout le temps, partout, j’écoute des livres audio, je ne peux pas me passer de lecture. Et évidemment, l’esprit critique en tant que sujet. J’ai lu et vu des centaines de documents, surtout en médecine (c’est tout le temps en anglais, c’est si dur de rester informé!), et j’ai vécu quelques dissonances cognitives. Dont une qui m’a littéralement donnée la nausée. Ça a changé beaucoup de choses pour moi de comprendre que mon cerveau pouvait se satisfaire de certaines incohérences jusqu’au moment ou PAF! Elles te pètent en pleine tête. 

Et, au hasard de mes pérégrinations internétiennes (bah allez, néologisme, tant qu’on y est), je tombe sur une vidéo de Mr Sam qui parle d’entretien épistémique. Je regarde la conférence… deux fois, parce que la première fois c’était pas rentré (mon prof de maths de 4ème : « tu comprends vite, mais faut t’expliquer longtemps »). Et je trouve ça pour le moins intriguant.

Et en cherchant, je tombe sur Opinions sur Rue. Ah. Mais quoi ? Une formation gratuite en ligne alors que j’ai le temps ? Miam miam me dit mon cerveau ! Oui, il se manifeste souvent par la faim, j’y peux rien. Et c’était phénoménal. Au cours de la formation, je suis passé par divers stades : « YOUHOU ! C’est trop bien ! » « Purée, j’y arriverai jamais, c’est trop compliqué pour moi », « Bon, je vais peut être y arriver en fait, mais ça me prendra du temps ».
Depuis, je fais partie de l’association, je suis coordinatrice communication et événementiel. Rien que ça. Et oui, je profite de ce site pour faire du référencement gratos, et TOC😜.

Mais quand même, je ne suis pas là essentiellement pour ça, hein : Dans ce blog, je veux vous raconter mes divagations vaguement philosophiques concernant les entretiens épistémiques que je mène, et pourquoi je vous conseille carrément de vous y mettre. Et si par hasard ça peut, au passage, rassurer certaines personnes sur le fait que tout le monde peut y arriver, bah ce sera génial. (Est ce que c’est aussi une excuse pour raconter ma vie ? Oui, mais ça se dit pas ! (Oupsi))